« Il coûte moins cher à une famille touarègue de faire venir un sac de semoule ou un bidon d’essence en fraude d’Algérie que de Bamako »

Il faudrait que la dynamique diplomatique insufflée par le président Macron puisse être complétée par une dynamique d’investissements permettant d’amarrer les populations du nord du Sahel aux Etats sahéliens et de réaligner les centres de gravité économiques et politiques de la région, analyse le politologue Romain Poirot-Lellig dans une tribune au « Monde ».