Avec le « pardon » d’Emmanuel Macron, « les harkis sont convoqués une fois de plus en figurants censés cautionner l’histoire qui leur est imposée »

Dans son discours du 20 septembre aux anciens supplétifs de l’armée française en Algérie, le président de la République a déroulé un récit qui, en réalité, pardonne à la France « ses méfaits coloniaux », affirme, dans une tribune au « Monde », l’anthropologue Giulia Fabbiano, regrettant une « manipulation historique ».