Dalila Kerchouche : « Enfant des camps de harkis, je ne donne pas le droit à l’Etat de chiffrer ma souffrance »

Née en 1973 dans un camp français, l’écrivaine et journaliste juge « humiliant » le projet de loi de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis. Les maigres compensations ne solderont pas « le plus grand scandale de la France postcoloniale », estime-t-elle dans une tribune au « Monde ».